Dans la lignée des activités concernant l’appui à l’application de la loi sur la faune et la lutte contre l’exploitation forestière illégale, s’est tenu Le mercredi 28 Janvier 2015 un séminaire de formation à l’endroit des gendarmes affectés aux brigades de Franceville. Cette séance de travail présidée par le Président du Tribunal de Franceville s’est déroulée dans la salle de réunion de la Direction Provinciale des Eaux et Forêts et avait pour thème « Les lois applicables en matière de Forêt, Faune et Ecosystèmes Aquatiques ».
Organisé par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts et Conservation Justice, cet atelier visait à donner les rudiments nécessaires aux participants pour une meilleure compréhension des phénomènes de trafic d’ivoire et d’exploitation forestière illégale. Aussi, ses objectifs étaient de renforcer les capacités en matière de protection de la faune et de la forêt, connaitre et maîtriser les procédures pénales, informer d’avantage les agents par rapport à ces thèmes qui constituent une des priorités de l’Etat mais aussi des collectivités et créer une dynamique de réseau afin de partager les expériences.
Cette séance sera consacrée à quatre interventions actives des participants. L’ONG Conservation Justice a ouvert la séance en mettant l’accent sur la spécificité du trafic d’ivoire, peaux de panthères et grands singes depuis l’Afrique centrale vers d’autres continents. Puis, le Conservateur du Parc des Plateaux Batéké a présenté la législation encadrant les infractions relatives aux parcs nationaux avant que le chef du bureau faune de la Direction Provinciale des Eaux et Forêts ne fasse un rappel sur la législation relative à la protection de la faune et de la flore sauvage. Le Président du Tribunal, Madame Frédérique BITAR, a présenté aux agents la procédure applicable aux infractions en matière d’Eaux et Forêts.
Enfin, le processus des questions et réponses a été enclenché avant que la séance ne soit levée.
Il est à espérer que ces échanges et formations permettront d’obtenir des résultats concrets dans la lutte contre le trafic d’ivoire mais aussi de bois. La législation en la matière est assez faible mais son application stricte avec l’implication de toutes les parties permettrait déjà d’enrayer ces phénomènes qui coûtent chers à l’État et menace le patrimoine et les équilibres écologiques gabonais.
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